TOUS ENSEMBLE POUR L'AVENIR DE CHLOE

OCTOBRE 2009

Séances de Biofeedback à l'hôpital de Miami dans le service du Pr BRUCKER
Déjà 15 jours, que je suis rentrée de Miami où j'ai suivi mon programme de Biofeedback. Cette fois, j'y suis restée 3 semaines, à raison d'une heure par jour, sans oublier mon travail dans l'eau.

Comme les fois précédentes, le retour a été difficile. Le décalage horaire y étant pour quelque chose. Moi qui dort peu, j'ai beaucoup inquiété mon papa qui n'a cessé de guetter mon 1er réveil à la maison. Dix heures, c'est l'heure ou j'ai ouvert les yeux. Incroyable ! J'étais bien fatiguée. C'est pour cette raison que je n'ai pas travaillé la semaine de mon retour. Et puis, j'avais encore du soleil plein les yeux. Quel séjour !!!
Le 1er jour est toujours un moment d'appréhension pour mes parents, mais pour moi rien de cela. Quand j'arrive à l'hôpital, je sais que je vais devoir travailler dur mais j'ai l'habitude. En dehors de cela, j'imagine aussi les heures passées au soleil à la piscine ou à la mer ou je travaille certes, mais tout est tellement plus facile... Et puis l'eau y est si chaude !
Diana est venue à ma rencontre ou plutôt, c'est moi qui y suis allée, et tenez vous bien, en marchant. Et oui, vous avez bien lu ! Je suis allée à sa rencontre debout et seule en esquivant mes pas à la vitesse de papa. Oui j'en rajoute, mais c'est vrai, je vais trop vite. Ce n'est pas pour rien à t-on expliqué à maman et papa. C'est parce que je ne suis pas encore assez musclée des fesses et des cuisses. Du coup, mon cerveau n'a pas encore imprégné certaines phases nécessaires à la marche. Mais ne vous y trompez pas, je suis là pour apprendre. Et mes parents vont tout faire, avec moi, pour y réussir.
J'ai travaillé tous les matins, à raison d'1 heure à l'hôpital, suivi d'exercices dans le courant de la journée. La première semaine a été difficile, vraiment très difficile. J'avais perdu mes repères. Imaginez, cela faisait tout de même 6 mois que je n'avais pas mis les pieds ni même les roues de mon fauteuil..., à l'hôpital. Il a fallut aussi que mon cerveau se remette à l'anglais... Dur dur !
Jenny a commencé à me faire travailler encore et encore. Puis c'est Maria qui a pris le relais. Tout de suite je me suis sentie à l'aise. Elle n'a pas hésité une seconde à me masser, à me faire des pauses, nécessaires direz-vous. Petit à petit nous avons fait connaissance. Rassurée, j'ai alors beaucoup mieux travaillé. Je le dois aussi à Nedjine mon amie, l'amie de toutes les familles française.
J'ai levé les jambes, plié les genoux, appris à maintenir une jambe levée le plus longtemps possible... mais j'ai surtout appris à marcher doucement, en prenant conscience de rester quelques secondes sur mes appuis.
A la fin de la 3ème semaine, je marchais en pliant un peu les genoux mais surtout en avançant mes pieds chacun leur tour. J'avais une fâcheuse tendance à ramener mon pied gauche à côté du droit alors qu'il devait s'appuyer devant. C'est compliqué comme ça mais c'est tellement naturel pour vous qui marchez !
Patricia qui m'avait beaucoup fait travailler, il y a six mois, a participé à une de mes dernières séances. Je l'ai laissé « scotchée ». Elle n'en revenait pas de mes progrès. Mes parents étaient ravis de l'entendre et moi, vous n'imaginez même pas !
Au bout du compte, j'ai encore amélioré mes performances. Tout n'est pas parfait, j'ai encore du travail, mais l'avenir est devant moi. Je dois ma petite autonomie à cette thérapie américaine et à vous tous qui vous mobilisez sans cesse pour moi.
Prochain rendez-vous dans 6 mois, d'ici là mes parents cherchent le moyen de préparer le séjour qui coûte entre 9000 et 10000 euros.
Merci à 9 de cœur, au service du professeur Brucker, au collège d'Airaines, à tous nos donateurs, à nos adhérents et aux bénévoles.
Merci à tous ceux qui nous soutiennent amis, famille et bienfaiteurs !


06/01/2010
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