LE GRAND JOUR EST ARRIVE
Vendredi 27 mars :
Ca y est le grand jour est arrivé. Ce matin Jean-Luc et Stéphane se sont levés à 2 heures pour ne pas rater le rendez-vous fixé à Orly à 3 heures. Chacun a pris respectivement l'avion ce matin à 6h (Stéphane) et 7h (J-Luc), direction Ouarzazate.
Le réveil est difficile, les sentiments se mélangent. L'inquiétude et l'envie d'y être déjà… Et puis ce départ qui se fera l'un sans l'autre sème le trouble. 1er coup de fil de Stéphane :
« Je suis arrivé, j'aperçois Jean-Luc dans la file d'attente. Il pleut mais tout va bien ! Nous prenons le bus ensemble ! ».
Direction le campement pour 6 longues heures en bus ! Comprenez « tacot » empruntant les routes désertiques et chaotiques du désert. Les routes sont interminables et nos deux compères ont l'impression d'être dans un bateau tant le bus tangue, accrochant du mieux qu'il le peut la piste qui descend et remonte, puis descend et remonte…
Première halte pour tous ! Jean-Luc et Stéphane sont dans les derniers bus. Les coureurs sont au total 300. 300 français a représenter une noble cause comme celle de l'association « Tous Ensemble pour l'Avenir de Chloé » ou simplement par défi de soi-même. Souvent c'est les deux !
L'inquiétude est à son comble. Stéphane rappelle :
« Il n'arrête pas de pleuvoir, on prend du retard car on ne peut pas franchir les rivières. L'eau est trop haute. Du jamais vu depuis 24 ans !!! »
Effectivement, elle est si haute qu'il leur faudra plus de deux heures pour franchir un pont. Ils sont fatigués, il leur reste encore 150 km à parcourir en bus puis ce sera les camions de l'armée !
L'arrivée ne se fera finalement pas à l'endroit prévu. Ce dernier n'est toujours pas dévoilé ! Les bivouacs sont inondés, la direction prend l'initiative de les loger dans des hôtels. Paris difficile, puisque c'est au total 1200 personnes qu'il faut loger.
Depuis, plus de nouvelles ! Espérons qu'ils ne devront pas dormir dans les rues ou » il ne fait pas bon mettre un chameau dehors… »